Nous sommes partis 1 mois sur les routes d’Islande, il y a quelques années. Un voyage époustouflant, gravé dans notre mémoire. Nous y sommes retournés pour un nouveau road trip cet hiver avec Renaud… Comme vous avez beaucoup aimé notre article sur le road trip aux États-Unis, j’ai décidé de partager notre expérience avec ce guide de voyage en Islande, tout bien complet ! Avec plein de conseils dedans !

(Et si vous voulez lire les récits, tous les articles sur l’Islande sont là.)

Visa / formalités d’entrée

– Pour les Français, Belge ou Suisse, pas besoin de visa, vous avez droit à 90 jours avec une carte d’identité ou un passeport valide (de préférence valable au moins 3 mois après votre date de retour). Au-delà de 3 mois, il faut déposer une demande d’inscription auprès du bureau du Registre national (Registers Iceland).

– Amis Québecois, pas besoin de visa non plus, il vous faudra un passeport valide (de préférence valable au moins 3 mois après votre date de retour).

– Pour tout autre info, ça se passe au bureau de l’immigration : www.utl.is

Le billet d’avion

– Les compagnies qui desservent l’Islande : WOW air, Transavia, Icelandair (vols directs), SAS, Air France, air berlin, British Airways,… (avec correspondance). Je vous donne toujours le même conseil pour les billets d’avion : s’y prendre tôt et comparer ! Skyscanner est pas mal pour ça (pour ceux qui n’ont pas de dates figées, ils donnent les billets les moins chers sur les mois à venir), vous avez aussi Opodo, Liligo, Kayak… Pour vous donner une idée, vous pouvez dégoter des billets Paris-Reykjavik à 170€ aller-retour.

– Icelandair a mis en place récemment des billets « Stopover » sur le chemin de l’Amérique. Vous prenez un billet pour les US ou le Canada, et vous vous arrêtez en Islande (7 jours maximum), c’est une idée…

Où et comment louer la voiture ?

Pour faire un road trip, la base, c’est la voiture :) Voici nos conseils pour louer votre voiture / 4×4 en Islande au meilleur prix :

• Guide to Iceland : le comparateur local le plus ergonomique, avec des prix très intéressants puisqu’ils mettent en concurrence un grand nombre de loueurs. J’aime beaucoup leur site, tout y est très clair et en français. Une des meilleures solutions.
• Les grands courtiers comme Autoescape ou RentalCars peuvent être aussi une bonne affaire ! Ils comparent tous les loueurs internationaux les moins chers comme Dollar, Thrifty ou Budget. En ce moment, AutoEscape semble être le moins cher !
• Pour en savoir plus, notamment au sujet de « que choisir : voiture ou 4×4 ? », je vous renvoie vers notre article dédié à la location de voiture en Islande pour bien choisir votre véhicule, ainsi que quelques conseils utiles sur la conduite !
• Si vous voulez louer un motorhome ou un camper van (ça doit être bien cool aussi ça !), voici quelques loueurs : Go Campers, Happy Campers, Kuku Campers, Motorhome Iceland, Campervan Iceland,…

L’arrivée à l’aéroport

Vous allez atterrir à l’aéroport de Keflavik, qui se trouve à 50 km de Reykjavik. Pour rejoindre le centre de Reykjavik, il y a le service de bus Flybus qui est très au point et super pratique ! Les bus partent 35/40 min après l’arrivée de chaque vol, ensuite il y a environ 45 minutes de route.

Vous pouvez demander à ce qu’on vous dépose à votre hôtel (c’est la formule « Flybus+ » à 2500 ISK/pers., environ 17€), sinon la gare routière de Reykjavik (formule « Flybus » à 1950 ISK/pers., environ 13€). Si vous avez choisi Flybus+, pour le retour, demandez à la réception votre hôtel de vous réserver une place la veille, et ils passent vous prendre devant :)

Il y a également des taxis, mais ils ne sont pas donnés. Le prix de la course tourne autour de 8300 ISK (55€).

Où dormir à Reykjavik ?

Sur Reykjavik, pensez à réserver à l’avance en haute saison (été). Nous avons dormi à l’Armée du Salut :) Pas mal et pas trop cher (dans les 70€ pour 2). Mais je pense qu’on fait mieux depuis à Reykjavik… Donc clairement, si j’y retournais aujourd’hui j’irais plutôt fouiner de ce côté-là :

– Petit budget : le KEX hostel est une auberge de jeunesse design, très cool (ma préférée) bien qu’un peu underground (elle est dans un bâtiment qui semble limite abandonné vu de l’extérieur) ! Si elle est complète, il y a le Reykjavík City Hostel, une autre auberge de jeunesse, écologique cette fois et juste à côté de la piscine Laugardalslaug chauffée par géothermie :) Dans le même genre, le Reykjavik Downtown ou encore le Loft et sa jolie terrasse !

– Si vous avez un peu plus de budget, j’aime beaucoup l’hôtel Icelandair sur le port !

– Côté apparts: Apartment K ou Reykjavik Residence. À moins que vous ne vous laissiez tenter par un petit cottage en ville pour 4 :)

– Et bien sûr il y a la solution appart / chambre Airbnb ou House Trip ! Particulièrement intéressante pour plus de 2 personnes, en famille ou entre copains. Cela permet aussi de faire des économies sur les repas puisqu’on dispose d’une cuisine. Si vous n’êtes pas encore inscrit sur Airbnb, je peux vous parrainer et on gagne 23€ de crédit chacun ! N’hésitez pas, j’en ferai bon usage :D (vous aussi, je pense).

À mettre dans son sac

– Pas besoin d’adaptateur électrique, les prises sont les mêmes qu’en France.

– Si vous craignez la lumière la nuit (la « non-nuit », en somme), un masque de sommeil peut s’avérer utile en été ! Surtout si vous campez. (Vous êtes plutôt classique ou funky ?)

– Même en été : polaire, pulls et coupe-vent. En plein mois de juillet, j’étais par moments contente d’avoir des gants, et une heure plus tard en T-shirt au soleil… Pas facile de faire sa valise, il faut prendre de tout. Bienvenue au pays des « 4 saisons en une seule journée ». Et puis dès qu’on part un peu dans la nature, faut dire qu’on est souvent mouillés par la pluie (ou, plus classe, par une cascade) et/ou aux prises avec un vent à décorner des bœufs. Votre capuche sera votre meilleure amie — si elle est étanche.

– Les jeans et autres vêtements en coton ne sont pas les plus adaptés. L’Islande, ça mouille : comme je viens de le dire, il pleut, il vente, il y a des cascades à tous les coins de montagne et vous aurez envie de vous en approcher pour faire une jolie photo pour instagram — et puis, j’vous connais, vous allez vouloir voir les baleines tout ça… Bref : une fois mouillé, le coton devient froid et sèche lentement. À bon entendeur (cela dit, j’ai survécu 1 mois en jean #FaitesCeQueJeDisPasCeQueJeFais).

– Un guide, genre le Lonely Planet ou le Routard. Bien que je ne m’en serve plus trop pour la préparation de mes voyages, sur place c’est bien utile pour les idées d’hébergement, trouver un bon resto ou encore pour les petites cartes des villes et villages.

– Une playlist à base de Sigur Ros, Bjork et Ólafur Arnalds pour « montées d’émotion sur paysages grandioses ». Garanti. Allez, je suis sympa je vous prête la mienne (bon, je vous préviens, faut pas être dépressif par contre).

– Si vous n’êtes vraiment pas inspiré devant votre sac (et que aimez les listes), vous pouvez toujours télécharger ces listes thématiques en PDF adaptées à chaque type de voyage. Avec ça, si vous oubliez un truc, c’est que vous l’avez fait exprès ^^

Un GPS ou une bonne vieille carte ?

– En Islande, je pense qu’on peut se passer du GPS car pas de très grosses villes stressantes avec plein de bretelles qui partent dans tous les sens ! Après, c’est toujours plus confortable pour trouver les adresses… L’hébergement le soir par exemple.

– En général, louer le GPS ne vaut pas le coup, mieux vaut acheter le vôtre ! Je vous en déjà parlé, je suis très contente du mien. En tous cas, calculez bien si vous louez une voiture plus d’une semaine : le prix de la location du GPS est souvent plus élevé que le prix d’achat. Certains loueurs locaux offrent toutefois le GPS… Comparez, et négociez ;)

– Une bonne carte routière, la base si vous vous aventurez en dehors de Reykjavik (et vous auriez tort de vous en priver). C’est la base si vous vous lancez dans un road trip ! Je vous conseille la carte Freytag, c’est celle que j’avais, elle est très bien, au 1:400 000 donc pas mal détaillée, et on y retrouve les points d’intérêt touristiques (campings, piscines, sources chaudes, cascades, geysers,…).

Quand partir en Islande ?

La saison touristique est assez courte, de juin à août. Tout est alors ouvert, les jours sont très longs et les températures plus élevées. En dehors de cette période, les nuits rallongent, la neige tombe, les hôtels, restaurants, activités, etc. sont plus susceptibles d’être fermés. Tout dépend donc de ce que vous recherchez :

– Faire de la rando : en été (juin / août). D’une part pour la météo plus clémente bien sûr, d’autre part parce qu’il ne fait (presque) pas nuit. Cela rend les journées bien agréables, et souples (la classe de pouvoir partir en rando à 16 heures :)).

– Les routes sauvages des Hautes Terres (centre de l’île) ne sont ouvertes qu’en été.

– Observer les aurores boréales et autres trucs bien cools et glacés (comme l’ice cave du Vatnajökull !) : en hiver bien sûr (avril / octobre) ! Certains glaciers ne sont accessibles à la rando qu’en hiver. Sachez pour vous rassurer que les températures ne descendent pas en-dessous de -10°C (et visiblement, c’est assez rare). Il fait donc beaucoup moins froid qu’au Canada par exemple, même à des latitudes similaires. Merci le Gulf Stream.

– Pour les road trips, même constat : en été, vous aurez de très agréables longues journées. En hiver, de l’obscurité, des routes fermées ou bloquées par la neige, mais des aurores boréales et une atmosphère unique !

– Bien sûr en-dehors de juillet-août, il y a moins de touristes sur les spots très visités. Les intersaisons (mai et septembre) peuvent être de très très bons compromis (moins de monde, et météo encore pas mal). Mais bon, franchement, il est facile de se retrouver seul en Islande, même en plein mois de juillet… Éviter le monde ne me semble pas être ici un argument aussi important que pour d’autres pays, à moins que vous ne décidiez de faire la tournée des « incontournables », super visités : le cercle d’or, Jokulsarlon, le Blue Lagoon,…

Je n’ai voyagé (pour l’instant) qu’en été en Islande, mais j’ai une grande envie d’aller m’y aventurer l’hiver… Et ça risque fort d’être pour cette année, donc je viendrai compléter ces colonnes ! #trophâte

L’Islande en hiver

Là, je vous renvoie à notre bible Road trip en Islande, notre guide spécial hiver !! (Attention, ça risque de vous donner envie :D)

Un petit aperçu :

Voir une aurore boréale

La minute scientifique : les aurores apparaissent lorsque les particules chargées du vent solaire interagissent avec la haute atmosphère, dans les régions proches des pôles magnétiques (… et l’Islande est bien sûr proche du pôle Nord).

– On observe des aurores boréales dès le mois de septembre, et jusqu’à la mi-mars. La période parfaite c’est au cœur de l’hiver, quand la nuit est bien longue et bien noire… Mais gardez un œil vers le ciel entre octobre et avril, si le temps est clair !

– On peut les observer depuis Reykjavik, mais elles sont moins intenses à cause des lumières de la ville. Mieux vaut chercher un endroit isolé (rouler un quart d’heure suffit pour s’éloigner de la ville).

– Pour essayer de les prévoir, regardez ici les prévisions des aurores. Cherchez les zones où le ciel est dégagé de nuages (les zones blanches). En haut à droite de la page, vous trouverez le niveau d’activité des aurores. #fingerscrossed

Gravir un volcan

Quand on pense à l’Islande, on pense « volcan », non ? Quand j’ai dit à ma grand-mère que j’y partais un mois, elle m’a dit « Mais qu’est-ce que tu vas faire là-bas, il n’y a que de la terre !« . Elle parlait des cendres volcaniques de l’éruption de l’Eyjafjöll qui avait bloqué les aéroports européens en 2010 #vuàlatélé

– Un truc qui a l’air foufou (et à côté de Reykjavik) : descendre en rappel dans le cratère du volcan Thrihnukagigur. Il dort depuis 4000 ans : ça devrait aller ^^

– Le Mont Hekla, par contre, est le volcan islandais le plus actif ! C’est évidemment une belle zone de rando, avec le très fameux Landmannalaugar. Il y a un magnifiques trek de Landmannalaugar à Thorsmörk ! Peut-être le plus beau du pays (certains diront du monde), donc très connu et emprunté. Nécessite plusieurs jours (5 en moyenne) et un bon niveau. 

– Un coup de cœur : le volcan Eldfell (littéralement « montagne de feu ») sur l’île de Heimaey. Le vilain a réduit en cendres la moitié d’un village en 1973. On voit encore aujourd’hui les maisons à moitié recouvertes de lave… Je vous raconte ça dans mon article sur les îles Vestmann. Mini rando de 3h, une promenade de santé à côté du précédent.

– Dans la vallée de Þórsmörk, un tout jeune volcan (mars 2010) dans lequel vous pouvez avoir la chance d’apercevoir la lave incandescente… ! Ça se mérite par contre : plus de 1000m de dénivelé. J’ai pu vivre ce moment à La Réunion en 2000 et je peux vous dire que c’est une sacrée expérience !

Marcher sur un glacier

Les grands classiques :

– Le Vatnajökull, l’une des plus grandes calottes glaciaires du monde. C’est un parc naturel, il y en a pour tous les goûts.

– Vous pouvez monter au sommet du fameux Eyjafjallajökull (dont l’éruption paralysa le transport aérien en 2010 !) à 1650m d’altitude (compter 5 à 7 heures de marche).

– Le glacier Snæfellsjökull (1446m), sur la péninsule de Snaefellsnes, est l’un des symboles de l’Islande et l’entrée du centre de la Terre selon Jules Verne dans Voyage au Centre de la Terre. Quand il fait beau, on peut le voir depuis Reykjavik.

Et, oui, c’est clairement un des trucs les plus beaux que vous puissiez faire en Islande !

Les fjords, mes paysages préférés

C’est l’Islande, côté océan. Tout autour de l’Islande, vous trouverez des paysages à couper le souffle, et j’avoue avoir eu une préférence pour les fjords. Ils se ressemblent mais sont à la fois très différents les uns des autres ! On se prend un peu à les collectionner… Il y a trois grandes régions de fjords en Islande :

– Les fjords de l’Est, autour d’Egilsstaðir. J’ai adoré Borgarfjörður Eystri (à vos souhaits), et le lointain Mjóifjörður, ou Neskaupstaður… Villages de pêcheurs, stations de chasse à la baleine abandonnées, macareux, elfes, brume. Un goût merveilleux de très très loin.

– Le Nord a été plus ensoleillé pour nous, donc j’en ai une image très différente. Très beau aussi, il m’est arrivé d’avoir des montées de larmes (tant pis, j’assume :D) en conduisant dans ces paysages. C’est moins connu (on ne dit pas, que je sache, « les fjords du Nord »…), mais magnifique aussi !! À Siglufjörður, un magnifique musée de la pêche au hareng, à Dalvik une fête du poisson familiale en aout. Et puis c’est là où il y a le plus de baleines, du côté d’Husavik…

– Les fjords de l’Ouest, clairement les plus reculés, et qui ont mon cœur ! Magnifique région des fjords de l’Ouest… Il vous faudra du temps pour les parcourir, il n’y a qu’à regarder une carte pour s’en rendre compte : les routes sinuent et s’insinuent dans des recoins de terres très dentelées. Mais qu’est-ce que c’est beau… Sur 1 mois passé en Islande, nous avons mis 1 semaine à parcourir les routes des fjords de l’Ouest (sans trop traîner). On y fait du cheval, dormi dans une ferme, trouvé une piscine au bout du monde à Krossnes, et à Djupavik, un hôtel perdu où se produisent des musiciens dans une conserverie abandonnée… Ils ont même accueilli Sigur Ros (le clip a été tourné dans les cuves de la conserverie). Que du cool, j’vous dit !

Un road trip en Islande !

Vous savez à quel point j’adore les road trips, et l’Islande s’y prête trèèèèès très bien ! Pourquoi ?

– Parce qu’il y a une route qui fait globalement tout le tour, la très bien nommée « Route circulaire ».

– Parce qu’il y a 13 000 km de routes, magnifiques en grande majorité.

– Parce qu’il n’y a pas grand monde, que c’est sauvage, que c’est beau, que regarder les paysages qui défilent en roulant est juste inoubliable. Parce que le pare-brise se transforme en cinémascope !

– Un conseil simple (et évident) pour être seul au monde, en haute saison : quittez simplement la route circulaire, explorez les routes secondaires, les fjords reculés, allez au bout des péninsules… La base du road trip en somme : évitez les grands axes (à moins de vouloir vous rendre rapidement quelque part) et explorez ! #ineedaroadtrip

– Checkez les conditions climatiques sur la route et, hors saison, les routes fermées : www.road.is

– Les routes F sont des pistes réservées aux 4×4. En voici la carte (principalement dans les Highlands donc ! et quelques « bouts du monde »). La raison principale pour cela, c’est qu’elles comportent des passages de gués. Impassable en voiture de tourisme classique… Si votre itinéraire comporte des routes F, je vous renvoie à mon article dédié à la loc de 4×4.

– Le truc à savoir sur la conduite en Islande, c’est cette histoire de routes en graviers qui peut surgir d’un coup. Enfin, pas d’un coup, évidemment c’est bien indiqué avant ! Je vous renvoie à la vidéo très bien faite que j’avais partagé dans cet article. S’il y a un seul truc à en retenir, c’est qu’il ne faut pas rouler trop vite. Les excès de vitesse sont la cause n°1 des accidents (de voyageurs) en Islande.

– Pour en savoir plus sur le système de routes en Islande, jetez un coup d’œil à ce doc officiel : Road System (PDF).

– Ne jamais rouler en dehors des routes, c’est quasiment interdit tout le temps. Et pour cause : le passage de votre voiture ferait des ornières quasi-définitives sur ce sol si fragile !

– Vous trouverez ici les prix du carburant dans les différentes stations services.

– Bien sûr, vous pouvez visiter l’Islande en vélo, en tandem, en trottinette… Et je vous souhaite bien du courage ! (Des vents puissants empêchent parfois d’avancer…). Le stop, ça se fait aussi, c’est safe, mais il n’y a pas beaucoup de passage selon les endroits, donc de l’attente à prévoir…

– La preuve en images que c’est génial, un road trip en Islande (celle-là, je la regarde en douce de temps en temps, et elle me tire les larmes une fois sur deux — j’avoue) :

Que faire, où manger, où sortir à Reykjavik ?

Personnellement, je ne voyais pas Reykjavik comme une destination en soi mais plutôt comme un point de départ… J’ai été super surprise de découvrir qu’en fait, c’est une ville vraiment sympa ! Les maisons colorées, les petits restos, les jolies places et les rues piétonnes jonchées de bars branchés, de cafés et de friperies ! C’est assez hipster en fait. On y sent une énergie créative bien dynamique ! Street art, festivals, concerts,…

– La ville mérite que l’on s’y attarde 2 ou 3 jours, au début et/ou à la fin de votre périple. J’ai tendance à préférer visiter les villes quelques jours au début des road trips, afin de prendre le pouls du pays. Et ainsi louer la voiture juste après, ce qui fait économiser 2 ou 3 jours de location.

– Ce n’est pas très grand, quasi tout est faisable à pied.

– Reykjavik est une ville qui bouge ! Idéale pour faire la fête. Les bars et globalement la vie nocturne : tout se passe quasiment en plein centre, sur la rue Laugavegur et dans son prolongement.

– Mon astuce pour trouver les bonnes adresses et se la jouer « comme un local » : foursquare. Ringard ? Peut-être pas tant que ça, puisque les habitants des grandes villes continuent à y poster des photos et à noter leurs lieux préférés. Et quoi de mieux que les conseils de locaux, surtout pour les restos, les bars ou les boîtes ? Voici donc les meilleures adresses pour sortir à Reykjavik comme un local (autrement dit, comme un « Reykvíkinga »).

– Même raisonnement pour les restaurants ! Se baser sur les restos préférés des locaux me semble toujours judicieux.

– Bien sûr, il y a la version simple et ô combien efficace de demander conseil à votre hôte airbnb, au lobby de votre auberge ou à un habitant avec qui vous auriez engagé le conversation (pour les timides, sachez que les Islandais sont plutôt avenants). Et/ou de faire la tournée des bars avec lui/elle — tout se qui se passe à Reykjavik reste à Reykjavik.

– Comment ne pas mentionner le très bon site Reykjavik Grapevine et son Best of Reykjavik 2015 : des bars, des bons restos, des boutiques et autres trucs cools à faire et à voir, genre : où se trouve le plus beau mur de street art ? Ou encore — une question que l’on se pose tous — où faire un Bingo à Reykjavik ?

– Bien sûr, il faut voir la belle église Hallgrimskirkja, qui rappelle des orgues basaltiques (formations rocheuses volcaniques).

– Sur le chemin de l’église, ne manquez pas la rue Skólavörðustígur qui est remplie de petites boutiques bien cools !

– Un marché aux puces (je suis addict !) : Kolaportið, les samedis et dimanches de 11h à 17h. Sur le vieux port (Tryggvagata 19). Une friperie : Spúútnik (Laugavegur 118).

– Flâner chez Eymudsson (Austurstræti 18), la plus ancienne librairie de la ville. Feuilleter les magazines islandais, acheter un souvenir et prendre un café sous la verrière… Pas mal de livres en anglais.

– Iceland Airwaves est un festival pop rock électro très réputé (env. 250 groupes !). Il a lieu un peu partout à Reykjavik chaque année fin octobre / début novembre, pendant 4 jours. Iceland Air propose à cette occasion des packs vol + pass + hôtel.

– La Nuit de la Culture (fin août) : feux d’artifices, concerts, ateliers, théâtre de rue… C’est familial, très sympa ! Ça ne vaut pas le coup de venir exprès pour ça, mais si vous êtes dans les parages…

Le Blue Lagoon

Le Blue Lagoon, un incontournable en Islande ? Oui je crois. Des alternatives, il y en a beaucoup tout autour du pays mais je trouverais dommage de ne pas avoir cette expérience ! Même si c’est touristique, c’est quand même très cool.

– C’est a Grindavík, à environ 15 minutes de l’aéroport de Keflavík. Donc en général c’est la première ou la dernière chose que vous ferez en Islande. Nous l’avions gardé pour la fin et c’était parfait ! Après, on est super détendus pour prendre l’avion :D

– Une crème (à base de vase je crois) étrange est mis à votre disposition… À passer sur la peau.

– Il y a un bar : vous pouvez faire trempette avec votre cocktail à la main, dans un verre en plastique (bon, moi je trouve pas que ce soit tellement l’intérêt du lieu… mais ça peut plaire !).

– Une alternative : si vous allez au Nord, du côté du lac Myvatn, il y a le MyVatn Nature Bath. Plus petit, moins cher (25€ env.) et moins touristique.

Se baigner dans les sources chaudes (hotpots)

Les hotpots, ces fameuses sources d’eau chaude fumantes où l’on peut se baigner, de préférence nu comme un ver, en pleine nature. Parce qu’y’a autre chose que le Blue Lagoon !

– Des sources chaudes, il y en a partout. MAIS : c’est un peu comme les coins à champignons ça ! Les Islandais gardent farouchement leurs adresses pour qu’elles restent secrètes ! On les comprend un peu…

– Comment alors percer ce secret bien gardé ? Mmmmm…. Soit avoir des contacts infiltrés dans le milieu (naturel), soit avoir ses entrées chez les elfes (pas facile, ils sont pas super bavards), soit connaître une fille qui fouine et qui vous a dégoté une carte des sources d’eau chaudes en Islande ! Alors, merci qui ?!!!

Note : il y a des lacs bleu turquoises dans les zones géothermiques qui donne fortement envie de s’y baigner. Mais pas toucher ! L’eau y est bouillante, vous ne voulez pas finir en beignet de crevette ? (Il y a des panneaux, hein, je vous rassure, et puis bon… ça se voit, ça fume beaucoup…)

Une photo publiée par ↟ Julie + Renaud ↟ (@carnetstraverse) le 22 Avril 2015 à 23h51 PDT

C’est quoi, le Cercle d’Or ?

Une zone touristique proche de Rekjavik faisant figure d’incontournable. Elle regroupe :

– les deux geysers du champs géothermique Geysir (« celui qui jaillit » en islandais ; le mot « geyser » vient de là !). Le plus petit s’appelle Strokkur et jaillit à 20 mètres toutes les 5 / 10 minutes, de quoi satisfaire tous les touristes. Le second est plus haut (60 mètres) mais se fera désirer, puisqu’il ne se montre que quelques fois par an.

– la très belle cascade Gullfoss (« chute d’or ») et son arc-en-ciel quasi-permanent,

– le parc national Þingvellir, zone où les plaques américaines et européens s’éloigne de 3mm/an. C’est aussi un lieu historique important car c’est au « Rocher de la loi » que siégeait l’un des plus vieux Parlements du monde (en 930). Un des trucs que j’aimerais bien faire ici, c’est la plongée en bouteilles entre les plaques continentales à Silfra ! (oui, même si l’eau est 2°C !).

Le combo geysers + parc national + cascade, le tout dans un rayon relativement petit et proche de Reykjavik, en fait une excursion facile et prisée, surtout pour ceux qui manquent de temps. Ce n’est pas le meilleur souvenir que j’ai de l’Islande, mais c’était sympa ! Surtout Gullfoss. Et les geysers, c’est cool d’en voir aussi ! Bon, du coup, y’a un peu foule en été (oui bon, je vous aide pas trop, là…).

Les Hautes Terres d’Islande (Highlands)

Rien que le nom est flippant. C’est tout ce qui est globalement au centre de l’île, encore plus sauvage que le reste. Nous ne nous y sommes pas aventurés (on n’a pas pris le temps), mais si vous vous lancez, faites attention à la météo, prenez un bidon d’essence de secours, de l’eau et des provisions. Il y a chaque année des accidents car les gens sous-estiment la dureté de ces terres sauvages. Et visiblement, il y peu de passage. Ces routes sont complètement fermées en hiver (il existe néanmoins des excursions en Super Jeep avec des conducteurs / guides chevronnés). Into the wild.

Une photo publiée par ↟ Julie + Renaud ↟ (@carnetstraverse) le 26 Avril 2015 à 0h40 PDT

Faire le tour de l’Islande, oui, mais dans quel sens ?

Ha ha, la question existentielle ! Mais c’est vrai ça, dans quel sens on part ?

– En général les gens partent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Donc, depuis Reykjavik, vers l’Est. Je pense que c’est globalement dû à l’attirance du Cercle d’Or, et of course des glaciers autour du Vatnajökull qu’on a envie de voir le plus rapidement possible ! Et c’est vrai, ma foi, c’est ce qu’on a fait nous aussi. Sens inverse des aiguilles d’une montre donc.

– Si vous partez dans l’autre sens, vous allez rapidement avoir accès au fjords de l’Ouest, magnifiques ! Mais reculés et nécessitant du temps (regardez un peu la forme des côtes, et donc des routes !). La Péninsule du Snaefellsnes c’est superbe aussi d’en faire le tour… avec le beau glacier de « Voyage au Centre de la Terre », au bout.

– En tous cas, pas de soucis si vous choisissez de partir dans un sens ou dans l’autre, vous serez tranquilles sur les routes, y’a pas non plus une foule horrible, même dans les zones touristiques et même en été…

Road trip d’1 mois : notre itinéraire

Voici ce que nous avons pu visiter pendant ce road trip d’1 mois !

Nous n’avons pas fait énormément de marches ni de longs arrêts, nous étions plutôt en mode « on avale du bitume et des paysages, au hasard de la route, ne sachant pas le midi où on va dormir le soir et en quittant un maximum la route principale » (un road trip, quoi ! mais le mot est tellement galvaudé que je me sens obligée de préciser).

Organiser son voyage au jour le jour

– Avant de partir on s’était dit « bah on fera le tour ». Il est vrai que lorsqu’on a le temps (1 mois), il est facile sur ce genre d’île « ronde » de se lancer sans programme. Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’adore ça : un endroit nous plaît, on reste, un autre nous laisse de marbre, on trace #LibertéChérie. C’est certes un peu moins facile quand on a 1 semaine, mais faisable…

– Je vous conseille si vous voyagez en totale liberté de prendre une carte 3G, afin de pouvoir réserver votre hôtel en ligne la veille ou le jour même. J’aime bien Booking, énormément d’hôtels et de gîtes y sont et les prix sont bons. Sinon bien sûr vous pouvez appeler, les Islandais parlent globalement bien anglais (pas comme au Japon, où j’ai eu quelques moments de solitude :’)).

– Comme souvent, si vous arrivez tard l’après-midi sans réservation, vous aurez peut-être une réduction sur le prix de la chambre à la réception. Mais il faut pas trop compter là dessus, c’est bien moins fréquent et efficace qu’aux États-Unis par exemple, où l’offre est bien plus grande ! En Islande, il n’y a souvent que quelques hôtels disponibles dans une zone donnée, donc on a envie de réserver :) Nous avons presque toujours réservé le matin (ou l’aprem) pour le soir même, et ça a bien fonctionné. On ne s’est jamais retrouvé sans logement à la fin de la journée ! Je rappelle que nous étions en haute saison (15 juillet – 15 aout), mais pas dans les coins les plus visités. À Reykjavik et dans le Cercle d’Or, il vaut mieux s’y prendre quelques semaines avant. Pareil pour les refuges sur les treks hyper demandés (type Landmannalaugar), ils se remplissent très vite en été.

– Un guide papier ? Au début, je ne jurais que par eux, puis je les ai détestés. Aujourd’hui, j’en prends un, non pas pour choisir l’itinéraire ou les activités mais plutôt pour dépanner au niveau des restaurants ou des hôtels. Le Lonely Planet ou le Routard, classiques mais efficaces. Avec le Lonely vous croiserez moins de Français dans les adresses recommandées, mais le Routard sélectionne souvent plus de bons restos (haha, les Français et leur estomac :D…).

– J’utilise Google maps pour calculer les temps de trajet au jour le jour. Ça marche très bien (attention à la météo toutefois, qui oblige parfois à ralentir, mais dans l’ensemble c’est fiable). Bien sûr, il faut garder un œil sur l’état d’avancement général sur votre itinéraire, histoire de ne pas se retrouver les derniers jours à courir pour rentrer :)

Où et comment dormir en Islande ?

– Vous avez bien sûr l’option relativement chère de vous arrêter chaque nuit dans un hôtel ou auberge. C’est ce que nous avons fait. Ce n’est pas bon marché, c’est clair. On s’est fait plaisir ! Il y a de belles adresses en Islande…

– Les hôtels EDDA louent les chambres d’étudiants qui sont rentrés chez eux pour l’été, à des prix intéressants.

– La chambre à la ferme ! Très sympa et cela permet en général de manger les produits de la ferme et de faire plus ample connaissance avec les Islandais ! J’ai bien aimé, c’est toujours convivial et on mange bien :) Vous les trouvez sur www.farmholidays.is

– Vous avez bien sûr l’option camping ! Il y en a plein partout. Sachez toutefois qu’il faut être équipé. La tente de base ne suffit probablement pas… En fait, il peut y avoir tellement de vent que cela nécessite un équipement particulier. Sachez qu’il existe une Camping Card (je ne sais pas si elle vaut le coup).

– Louer un motorhome, camping car, van aménagé,… peut être une option assez cool que j’aimerais beaucoup tester. Mais pas en hiver :)… ce sera donc pour une autre fois.

– Pour les mini-budgets et backpackers, il y a les « sleeping bag accommodations » (SBA), c’est-à-dire : en dortoir et avec votre propre duvet. Sommaire mais pas cher du tout.

– Enfin les refuges de montagne sont à réserver à l’avance ici (surtout en été !).

La cuisine islandaise

– Si vous avez un peu d’argent à y mettre, essayez donc les spécialités locales : il y a beaucoup de moutons dans la nature et dans les assiettes. Essayez donc la tête de mouton bouillie (ou pas), les testicules de béliers (ou pas). En moins bizarre, des gigots d’agneau, du boudin, saucisson…

– Le poisson ! Filets d’églefin, loup, saumon, truite, omble et hareng bien sûr en marinade, tartine, papillote, morue séchée,…

– Est-ce qu’on parle du requin du Groenland faisandé (hákarl) ? Un des trucs les plus dégueu que j’aie jamais mangé. Imaginez plutôt : l’animal transpire son urine, sa chair est donc abominablement impregnée d’un goût et odeur d’ammoniac, même après 6 mois passé sous terre pour le faire dégorger. Cela se mange en petit dès. On se dépêche après chaque bouchée d’avaler une gorgée de brennivín, l’eau de vie locale (de pomme de terre) qui masque (un peu) le goût… Les séchoirs se visitent parfois (il y a le musée Bjarnarhöfn, sympa et familial à Stykkishólmur dans la Péninsule de Snaefellsnes). Vous pourrez le sentir de très loin :)

– Le skyr est l’un des trucs très bon ! Dessert traditionnel qui ressemble à du fromage blanc (en plus crémeux), il se mange avec un coulis de fruits ou du sucre. #miam

– Vous trouverez aussi de la baleine et du macareux mais… non, vous n’allez pas faire ça…

– Sinon, dans le quotidien du voyageur, globalement, c’est un point assez négatif en Islande, la nourriture… Des pizzas, des burgers, des hotdogs… Voilà ce qui a fait nos déjeuners à deux ou trois exceptions près. Je vous parle de ce que l’on trouve en bord de route, en mode road trip into the wild. Bien sûr, à Reykjavik on mange bien mieux !

– Le restaurant le plus populaire est d’ailleurs… un stand de hot dog sur le port de Reykjavik. Y’a souvent la queue. Y’a même une photo d’Obama en train d’y manger un hotdog. Le Bæjarins beztu pylsur (littéralement « Meilleurs hot-dogs de la ville ») sert depuis 1937 le « plat national islandais » ! C’est pas l’expérience du siècle, mais c’est sympa.

Les pulls islandais

Ahhhh ! Les pulls islandais ! Du 100% laine de mouton d’Islande, 100% grand-mère ? Et bien non, sachez que ce n’est pas du tout du folklore, mais que les gens (et les jeunes !) portent ces pulls tout le temps. Même en été — ce qui vous donne un indice sur la température en été.

– Leur nom islandais est : lopapeysa.

– Au début, vous en voudrez sûrement un. Et puis vous verrez le prix (pour vous donner une idée, dans les 150€).

– Si le prix ne vous a pas refroidi, voici quelques pistes pour en acheter à Reykjavik : chez Geysir (16 Skólavörðustígur) ou Farmers Market (2 Hólmaslóð). Ce sont des boutiques branchées, donc des prix élevés… Mais bon, il y en a un peu partout.

– Les serial tricotteuses islandaises vendent leurs pulls en ligne sur le site de la Handknitting Association of Iceland, et aussi en vrai, dans leur boutique de Reykjavik (Skólavörðustígur 19). Là, vous êtes sûr que c’est du « fait main », et les prix me paraissent bien.

– Il y a aussi plein sur Etsy !

– Et sinon… pourquoi ne pas se mettre au tricot ? (lol) Le tricot en Islande, c’est pas pour rire. Les rayons dédiés au pelottes de laine dans les supermarchés sont tout simplement impressionnants ! Sans doute l’équivalent du rayon vin chez nous (chacun en tirera les conclusions qui s’imposent…).

L’argent

– Tout le monde paye en carte bleue, donc pas besoin de se trimballer avec des liasses…

– …des liasses de quoi ? Non pas d’Euros mais de Couronnes Islandaises (ISK) bien sûr. Le taux de change bien sûr évolue chaque jour, mais à l’heure où j’écris (15 juillet 2015) il est de 1 € = 147,60 ISK et inversement 100 ISK = 0,68 €

– Les distributeurs de banque sont assez fréquents (faites bien sûr attention si vous allez vraiment into the wild…).

– Si vous faites des achats, n’oubliez pas de prendre à chaque fois le reçu (« Tax Free Form ») pour récupérer la TVA à votre départ d’Islande.

Le budget pour un voyage en Islande

– La bonne nouvelle nouvelle c’est que votre activité principale, regarder les paysages, est gratuite : pas d’entrée de Parcs Nationaux à prévoir, comme aux USA par exemple.

– La mauvaise c’est que l’hôtellerie et les hébergements en général sont chers. On se retrouve très très vite avec une chambre à 100€ la nuit !

– La location de voiture est un gros gros point de dépense ! Je vous redonne mes conseils pour payer moins cher dans cet article. En gros, 70€/jour pour une voiture (certaines routes nécessitent un 4×4, comme je vous l’explique dans l’article) et 120€/jour pour un 4×4.

– Les magasins Bonus (reconnaissables à leur immonde logo tirelire) sont vos meilleurs amis pour faire vos courses pas trop cher. Un genre de Lidl en somme.

– Si vous campez, que vous vous préparez à manger et que vous voyagez en bus, y’a moyen de s’en tirer avec 40€/jour/personne. La nuit en camping c’est environ 10€.

– Si vous allez dans des hôtels de charme, au resto, que vous louez un 4×4 et que vous vous payez quelques activités (rando sur un glacier, bateau pour voir les baleines, etc…), comptez plutôt dans les 150€ / jour / personne !

Les marques islandaises

Si vous voulez ramener un truc du cru, il y a bien sûr le pull en laine tradi. Il y a aussi les produits outdoor de la marque locale 66° NORTH, référence bien sûr à la latitude du village du créateur (Súgandafjörður, dans les Fjords de l’Ouest). C’est la marque la plus vieille d’Islande, fondée en 1926. C’est tout de même assez cher. Mais sachez que j’ai depuis 4 ans une polaire qui n’a pas bougé d’un fil ! (Là où les autres boulochent et sont inutilisables au bout de quelques lavages…) Les gants sont vraiment bien aussi. Pour la petite histoire, ils fabriquent aussi du matériel pro pour les pêcheurs, cirés, bottes, etc. (et effectivement j’ai vu des pêcheurs les porter !).

Les applis et sites sympas / utiles

– La météo islandaise, votre meilleure amie / ennemie.

– La webcam bien cool de Live form Iceland.

– L’annuaire des campings dans toute l’Islande.

– Le Reykjavik Grapevine, une référence pour les sorties et actus branchées (en anglais). Ils proposent deux applis cools, l’une pour les restos : Craving (gratuit), l’autre pour traquer toutes les Happy Hours : Reykjavik Appy Hour (gratuit). Indispensable :D

– Triposo, un joli guide de voyage hors ligne (gratuit).

– Pour trouver les lieux de tournage de films en Islande (Batman Begins, Interstellar, Game of Thrones, Oblivion, Thor, James Bond, Prometheus, Star Wars… tout ça !), rendez-vous sur filminiceland.com.

– Pour les flippettes et/ou les gros aventuriers qui se lancent dans des treks de dingue en solo, 112 Iceland (gratuit) est l’appli officielle des services de secours islandais qui vous permet de faire des check-in grâce à la puce GPS de votre smartphone, et ainsi de lancer un appel d’urgence géolocalisé en cas de pépin.

– Vous pouvez aussi laisser votre itinéraire sur le site de « Safe Travel », qui saura vous envoyer de l’aide en cas de besoin.

Voyager écolo

L’Islande est une terre jeune à laquelle il faut faire spécialement attention.

– Le réseau de professionnels du tourisme certifiés écolos par Vakinn

– Whappy c’est l’appli qui défend les baleines. Elle permet de choisir les excursions d’observation (Whale Watching) les plus respectueuses des baleines, les restos qui ne proposent pas de viande de baleine, etc. « Meet us, don’t eat us ! » : les baleines vous disent merci. Sur Google Play / App Store (gratuit).

Les Islandais

– Ils ont tous le même nom de famille. Ou presque. Les filles s’appellent (prénom du père ou de la mère)-dottir et les garçons(prénom du père ou de la mère)-sson. Jón, le fils de Guðmundur s’appellera donc Jón Guðmundsson. Et pour sa sœur, Björk, ce sera Björk Guðmundsdóttir. Puis, le fils de Jón s’appellera Jónsson…

– Vu qu’un frère et sa sœur n’ont pas le même nom, il existe un livre (et un site) généalogique (qui remonte à 1200 ans !) afin d’éviter de se marier dans sa propre famille sans le savoir. Il y a même une appli (ÍslendingaApp), à consulter en douce avant de boire des mojitos aux côté de ce bel inconnu… — Mais d’ailleurs, ne nous rappellerait-il pas un peu l’oncle Ólafur ?

– Ils sont super sympas et s’amusent à nous poser sans relâche toujours la même question :

How do you like Iceland ?

– Essayez d’apprendre deux ou trois mots d’Islandais, mais n’espérez pas arriver à prononcer Eyjafjallajökull du premier coup. En fait, vous n’y arriverez sans doute jamais. Par contre, Takk ça veut dire « merci » et c’est très facile à dire. Je pense que j’ai dû le dire 1200 fois. Un peu plus difficile : « Góðan daginn » (Bonjour), et en version les-doigts-dans-le-nez : « Halló! » (Salut !).

Les elfes et autres peuples invisibles

– À la question « Est-ce que les elfes existent ? », on vous répondra à coup sûr « Oui », et pas pour rire. Plus de la moitié des Islandais croient aux elfes et aux peuples invisibles. Le Huldufólk (« peuplé caché ») se compose d’elfes, de trolls, d’esprits, nains, fées… Gardez l’œil ouvert : ces créatures sont « brillantes », émanant une lumière blanche « attirante ». J’ai cherché, mais j’en ai pas vu :(

– Sur toute l’île, on vous dira d’aller voir telle ou telle « maison d’elfes ». Quelques sites connus : Steðji dans l’Ouest, le parc Hellisgerði à Hafnarfjörður (lieu de vie de la famille royale des elfes — rien que ça), Ásbyrgi, Grundarfjörður, Dimmuborgir, Dverghamrar ou encore Grímsey… Le plus souvent, c’est un caillou qui a une drôle de forme, ou une falaise.

– Il y a à Reykjavik une école des Elfes dont on peut sortir diplômé.

– En 2012, un projet de route a été bloqué par des manifestants. La compagnie de travaux a finalement décalé le projet « pour laisser aux elfes le temps de déménager ». (J’adore l’Islande !!)

4 trucs marrants sur l’Islande

– L’eau du robinet a une drôle d’odeur de souffre.

– Le premier ministre est dans l’annuaire téléphonique.

Hey, Sigmundur ! Comment ça va, vieille branche ?

– Les chevaux islandais ont une 4ème allure naturelle que les autres n’ont pas : entre le trot et le galop, il y a le tölt, une marche à 4 temps, innée chez eux. (Et en plus ils sont trop beaux !! Mais ça c’est pas un « truc marrant »).

– 99% de l’énergie utilisée est renouvelable. Si on pouvait tous faire pareil…

Tous mes articles et mes photos

Voilà, j’espère que tout cet article-fleuve vous sera utile pour préparer votre voyage :)
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires, je serai ravie (d’essayer) d’y répondre !

Rendez-vous sur cette page qui récapitule tous mes articles, si vous voulez tout (sa)voir sur mon road trip d’un mois en Islande.

Et surtout bon voyage en Islande !