L’Arctique en hiver. Un appel à l’aventure… J’imagine des étendues glacées à perte de vue. Des villages où le soleil ne se lève jamais. Des îles perdues dans d’interminables nuits. La neige qui danse sur les quelques routes qu’il reste.

Qu’y a t’il au-dessus du Cercle Polaire en hiver ?

Nous allons embarquer sur l’Hurtigruten, le mythique « Express Côtier », véritable institution en Norvège qui relie 34 villes et villages le long de la côte norvégienne.

Une danse sur l’eau, réglée comme un métronome, chaque jour, été comme hiver, qui nous emmènera 5 jours durant à la découverte des fjords, de leurs eaux sombres, du Cap Nord et des villages engourdis par le froid au-delà du cercle polaire arctique…

LA CARTE

• La Côte de Norvège, itinéraires et escales

LE NAVIRE

• À bord du MS Nordnorge

NOTRE CARNET DE BORD

• Arctic Boat Trip : la vidéo
• Jour 1. Bodø, tempête de neige et embarquement
• Jour 2. Tromsø, glisser sur la neige en traîneau à chiens, la nuit
• Jour 3. Au nord du monde, le Cap Nord
• Jour 4. Kirkenes, la frontière russe
• Jour 5. Hammerfest, panorama polaire

HANDBOOK

• Nos conseils pour préparer votre voyage
• Notre équipement sur ce voyage

• Littéralement Hurtigruten signifie « Route rapide ». Dans ces zones tourmentées, ces milliers d’îles, ces terres déchiquetées, la mer reste en effet la voie la plus courte.

C’est une ligne régulière, avec un départ chaque jour, qui combine voyageurs étrangers en croisière (nous), voyageurs norvégiens (qui prennent l’Hurtigruten comme nous prenons le bus) et transport de marchandises (il faut bien que les commandes Amazon aboutissent, même quand on habite à Havøysund).

C’est donc un doux mélange entre transport de passagers, de frêt et de croisière. À bord, on côtoie des locaux, des écoliers. Dans chaque port, l’équipage livre les marchandises, puis inlassablement, embarque les palettes à livrer dans le prochain port. Voitures, électroménager, nourriture, livraisons en tous genres.

Je vous rassure donc. Si on parle ici de croisière, on est bien loin des “soirées du capitaine” arrosées de champagne et peuplées de vieilles dames permanentées. — C’est l’image que j’avais moi-même en tête. Mais j’ai peut-être un peu trop regardé La Croisière s’amuse :)

• Il y a beaucoup de villes et de villages isolés sur la très longue côte de Norvège, au creux des fjords et des îles. Les routes n’étant praticables qu’une partie de l’année, la voie maritime reste vitale pour certains villages, surtout en plein hiver. La ligne est importante au point qu’Hurtigruten soit reconnue d’utilité publique et reçoive des subventions publiques — à la condition qu’elle maintienne tous ses arrêts.

Le Gulf Stream permet la navigation toute l’année : il réchauffe les eaux, leur évitant d’être prises par les glaces, ce qui serait normal sous ces latitudes.

Le voyage est ainsi rythmé, nuit et jour, par de très nombreux arrêts dans d’innombrables ports, souvent de trop courte durée pour débarquer (45 minutes). Les bateaux s’arrêtent à heure fixe, 7 à 10 fois par jour.

• Paris-Oslo. Oslo-Bodø (le vol Paris-Oslo environ 120€ A/R et le vol intérieur Oslo-Bodø environ 170€ A/R). Le coucher de soleil depuis l’avion est extraordinaire. Il est 15 heures.

À perte de vue la neige, les montagnes. La vue est EX-TRA-OR-DI-NAI-RE !!!! Bienvenue en Norvège.

IMG 1. Vue magnifique depuis le vol intérieur SAS Oslo-Bodø. IMG 2. Le départ de port de Bodø nous offre déjà un spectacle feutré et étourdissant de couleurs douces.

Hôtel, Radisson Blu, 5ème étage. Le temps qu’on pose les affaires et que l’on ressorte, il y a des chutes de neige assez impressionnantes (pour nous — car personne ici ne semble impressionné). On fait une balade photo en ville, sur le port. Il y a des ambiances un peu américaines parfois, je trouve. Un peu comme dans Fargo.

Un bateau de pêche part devant moi, avec ses trois pêcheurs. J’aimerais un jour monter sur un bateau de pêche faire un reportage.

Les bateaux enneigés dans le port me fascinent. En fait, je crois que je n’ai jamais vu de voilier enneigé. Renaud marche devant moi. il n’y a plus que la mer et la neige sur le quai.

14h30. Premiers moments à bord du MS Nordnorge. Il part à 15h, cap au Nord pour rejoindre Stamsund puis Svolvær.

Vision énigmatique d’un crépuscule polaire. On se sent vraiment chanceux de pouvoir vivre ces aventures magiques.

Le départ du port de Bodø est magique. La lumière est si basse déjà.

Le coucher du soleil prend des couleurs que je n’ai jamais vues. Bleu, violet froid. Le bateau serpente entre les terres blanches et les derniers rayons mauves. Un délice. Nous restons sur le pont, à l’avant, dans le vent glacé, ivres de cette aventure qui commence, prometteuse.

À l’avant du bateau, on peut souvent voir l’équipage faire des manœuvres dans les ports. Nous aimons ce point de vue, à la proue du bateau, le nez au vent (glacé). Le MS Nordnorge entre et quitte chaque port à vitesse lente. L’énorme corne de brume fait vibrer la moindre molécule d’air à 5 kilomètres à la ronde. Ce sont des moments très particuliers de l’Hurtigruten.

Ce n’est pas notre premier voyage en Hurtigruten, nous avons déjà fait un Bergen – Kirkenes (7 jours) en février 2011.

Nous étions alors sur un bateau assez différent, bien plus vieux et beaucoup plus petit (et moins confortable :)). Le MS Nordstjernen (« L’Étoile du Nord ») est en fait le plus vieux de la flotte Hurtigruten : 1956 ! Il est depuis parti pour le Spitzberg (et nous rêvons de l’y suivre !!). Ça avait été un voyage magique, mémorable. Et nous voilà ravis de recommencer. Qui ne le serait pas…

Lorsque nous embarquons sur le MS Nordnorge (littéralement « Norvège du Nord ») et découvrons notre cabine, nous voyons bien la différence avec le Nordstjernen ! Le confort et la taille de la cabine n’est pas la même ! Point important : nous avons cette fois une belle fenêtre (contre un hublot aveugle condamné pour cause de gros temps ;)).

Mais… L’essentiel est bien dehors. Nous posons rapidement nos affaires et nous précipitons dans les coursives comme des enfants découvrant un nouveau jouet.

Notre pont, le N°5, est celui où l’on peut faire tout le tour du bateau par l’extérieur.

On marche, on fouine, à la proue, à la poupe, on monte, on descend, les escaliers ont un petit air désuet que j’aime bien. Tout en haut, au 7ème, il y a un salon panoramique où l’on peut regarder défiler la côte bien au chaud.

Mais nous, on préfère sentir le froid, le vent, le large, et même si le froid nous pique, on sait bien qu’on est mieux ici, sous la cabine de pilotage à la proue, ou à la poupe sous le drapeau norvégien.

Mini-étape de nuit dans les Lofoten. Quelques minutes seulement pour admirer la beauté de ces îles… Arrêt dans le port de Svolvaer. Il faudra revenir, peut-être un voyage dédié car il y a beaucoup à voir et à photographier ici !

• Le petit déjeuner est un grand buffet. Je me fais plaisir, j’adore le poisson au petit déjeuner. Je sais c’est un peu bizarre. Vous me croiserez avec un grand café, des œufs au plat et une tartine de saumon. Non, je ne trempe pas le saumon dans le café (faut pas pousser).

Les journées sont courtes à cette période de l’année (fin novembre) et nous profitons de chaque minute de lumière sur le pont n°5.

Les montagnes blanches et noires se succèdent et ne se ressemblent pas. Le bateau passe parfois près, parfois loin de la rive.

Avec la lumière polaire d’hiver, le spectacle des montagnes est quasiment monochrome.

A ces latitudes polaires, la côte norvégienne offre des montagnes s’élevant autour des 1900 m — Suliskongen, Jiehkkevárri, Oksskolten sont autant de sommets célèbres. 
Il y a quelquechose de sublime à voir la mer et la montagne s’entrechoquer avec ces palettes de bleus et le rythme noir des forêts. L’air est étonnement «doux» dû à la clémence du climat océanique. Passez de l’autre côté des montagnes, et vous perdrez plus de 10 degrés d’un coup.

Nous apercevons avec plus ou moins de clarté les petites maisons et cabanes sur les berges, minuscules pointes de couleur le long de la côte. Des maisons de pêcheurs, rouges pour la plupart. C’est le fameux rouge de Falun, une peinture suédoise fabriquée avec certains éléments minéraux et de la farine de seigle (!!). Facile à produire, bon marché, très résistante aux éléments. Il y a des variantes jaunes, vertes, blanches.

Quand même, il doit être bon de s’y réfugier quelques jours. Quelques semaines. — Toute la vie ?

La coursive du pont N°5 où l’on passe le plus clair de notre temps, à photographier, filmer, contempler. Le seul pont où l’on peut faire tout le tour du bateau par l’extérieur.

La vie à bord, ponctuée de rendez-vous sur le pont, d’escales dans les ports, d’activité à terre.

La lumière de début d’après-midi donne cette atmosphère bleutée, il fera nuit dans deux heures !

Nous débarquons à Tromsø pour une virée chiens de traineaux. Il fait nuit lorsque nous arrivons sur le camp. Faisons d’abord connaissance avec les chiens. Puis nous suivons les mushers dans la nuit, éclairés à la frontale.

L’expérience de glisser sur la neige de nuit tirés par des chiens est enivrante. C’était assez inattendu. Les chiens, les traineaux, le froid, l’obscurité. Des lumières autour de nous puis la forêt.

On n’entend que le bruit du traineau sur la neige.

Cliquez sur l’image pour jouer la vidéo.

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• À cette latitude, le soleil ne se lève plus. Nous sommes entrés dans la nuit polaire : l’aube et le crépuscule s’enchaînent durant 2 ou 3 heures, avec une lumière rasante. Puis la nuit s’installe vers 14h.

La température est étonnement «clémente» -1°C.

Le peu de lumière que nous avons plonge les paysages dans une ambiance encore plus mystérieuse, bleutée, presque monochrome.

Les journées sont rythmées par les arrivées dans les ports, les arrêts, les départs. On oscille entre les ponts extérieurs, notre cabine et les salons, mais y restons peu : le vent nous appelle toujours dehors.

Le deck N°5. On va, on vient, on fait le tour du bateau. on a envie de déclencher sans cesse… Chaque falaise, chaque montagne nous accroche.

Nous approchons maintenant d’Honningsvåg sur l’île de Magerøya. La dernière ville avant le Cap Nord.

La ville la plus septentrionale du monde.

Attendez, oui : c’est la ville la plus septentrionale du MONDE. Ça me semble complètement dingue.

LE CAP NORD. C’est un point géographique perdu tout au nord de l’île de Magerøya. C’est un de ces bouts du monde qu’on aime collectionner. En hiver, il est désert et offre des ambiances vraiment magiques.

C’est à partir de ce port que nous rejoignons le Cap Nord, le point le plus au Nord de l’Europe. Il est un peu plus de 11h quand le MS Nordnorge entre dans le port. L’entrée dans la port est magnifique. La ville est blottie sur le flanc d’une montagne blanche. Les maisons colorées amènent un peu de vie dans ce vaste décor sauvage.

Nous nous souviendrons longtemps d’Honningsvåg.

Honningsvåg. L’arrivée dans la ville est un choc visuel ; seul le moteur du navire trouble le silence du port.

Nous débarquons, prenons un bus pour le Cap Nord. Sur la route, des paysages sublimes. Nous sommes un peu frustrés de ne pouvoir nous arrêter. Mais le temps de chaque escale est compté.

Les lacs se succèdent, les étendues blanches (incroyables), les montagnes, les îles et cabanes. On nous explique qu’en été, les troupeaux de rennes peuplent ces terres.

Une route d’une beauté à couper le souffle, traverse l’Ile de Magerøya. L’été, les troupeaux de rennes samis sont partout. L’hiver, les paysages blancs sont simplement extraordinaires.

Le Cap Nord. Ses coordonnées parlent pour lui : 71° 10’ 16’’ Nord. Elles en font le point le plus au Nord de l’Europe. Gigantesques falaises battues par les vents arctiques, les températures peuvent descendre au delà des -30°C! En hiver, l’endroit est quasiment désert. La route pour venir jusqu’ici est sujette à une autorisation de circulation.
Le vide, le vent, le froid, la glace, la mer. Tout cela marque votre mémoire.

Le vent fait danser la neige. Les falaises sont si abruptes, et l’eau si noire… C’est vraiment impressionnant, et je dois dire, effrayant aussi. Le vent siffle. En regardant vers le bas, un vertige vous prend.

L’air est vif en milieu d’après-midi et le vent est de la partie. Il fait froid. Un froid dur, polaire qui mord le visage à chaque bourrasque.

IMG 1. Le célèbre globe terrestre installé en 1978, symbole du Cap Nord. IMG 2. De fragiles barrières délimitent les falaises du Cap (300 mètres d’apic à certains endroits).

Les bâtiments construits sur le site créent une atmosphère très « scientifique », proche de ce qu’on peut imaginer des stations-radar polaires.

• Kirkenes, c’est le point d’arrivée, le demi-tour. C’est là que l’on descend si l’on ne fait que l’aller (on rentre à Oslo en avion). Mis à part ça, pas de grand intérêt.

Un joli lac, au-delà duquel — nous dit-on — les Russes nous ont à l’œil. Ils nous surveilleraient. Je ne sais pas très bien ce que peuvent craindre les Russes d’un équipage d’apprentis aventuriers venus fouler ces terres arctiques pour la première fois (ni même pour la deuxième).

Le MS Nordnorge à quai à Kirkenes. Vous voyez au deuxième plan la grande cale où son stockées les marchandises.

À Kirkenes, balade au bord du lac et dans le village. On sent que l’atmosphère a un peu changé, je ne saurai dire pourquoi mais je trouve que ça fait un peu plus « russe ».

On prend un café sur le bord du lac. On s’en revient au bateau pour le demi-tour, repartir vers le Cap Nord que l’on passera cette fois sans s’arrêter. Ce qu’il y a de sympa, c’est que l’aller ne ressemble pas au retour, puisque les arrêts ne sont pas les mêmes : ce qu’on voit de jour dans un sens, on le passe de nuit dans l’autre, et inversement.

Au bout de quelques jours, chacun trouve ses marques, ses espaces fétiches sur le navire. Un café à la main, derrière les rambardes, on s’abrite du froid. Moments privilégiés : regarder au loin jusqu’à la nuit.

• Cap à l’Ouest, le MS Nordnorge file à 15 nœuds, vers une des villes les plus septentrionales de cette Terre : Hammerfest. En déambulant sur le navire, j’aperçois de nombreux locaux qui retournent en famille pour le week-end. Une certaine routine s’est installée sur le navire. Tout est familier, on connait l’équipage, les coursives. Tout cela est très plaisant, simple.

Parfois dehors, parfois blottis dans notre cabine, regarder par la fenêtre est toujours une claque. Le long de la côte, il y a toujours un pic, un port ou un fjord pour raviver votre enthousiasme et votre curiosité.

Difficile d’imaginer qu’au creux de ces abrupts, on trouve des maisons voir des ports d’attaches. Minuscules lumières dans la nuit polaire de Norvège. C’est assez frappant de voir ces habitations isolées; d’un côté la mer, de l’autre les montagnes.

Les paysages de Norvège défilent. Finalement, on avait un peu peur de se lasser au bout de quelques jours, mais non. On ne s’en lasse jamais…

Durant quelques heures, on explore le Mont Salen, à quelques kilomètres d’Hammerfest. D’un côté, grandes étendues glacées à perte de vue ; de l’autre, la mer de Norvège.

Un nom emblématique : Lindstrøm ! Cet explorateur norvégien a parcouru le monde arctique au début du XXeme siècle, à la recherche de nouveaux passages à travers les terres glacées du Nord ou du Sud de la planète.
Imaginez son courage et sa détermination pour parcourir des milliers de kilomètres dans les conditions les plus extrêmes équipé de matériels plutôt rudimentaires.

IMG 1. Les montagnes de l’île de Kvaløya. Un moment fort de ce trip.. IMG 2. Là c’est moi qui joue aux explorateurs :) Suis-je crédible ?

On a regardé le panorama un long moment. Le vent est vif, la température tout à fait supportable, -5 ou -6°C. La mer de Norvège est calme à cette heure ; les montagnes de l’île de Kvaløya sublimes. C’est un moment fort de ce voyage !

Sous une tente, on se réchauffe et on goûte quelques petites spécialités locales.

À contre-cœur, on remonte dans le bateau, notre prochaine étape, Tromsø et sa cathédrale arctique, sera notre point de débarquement.

C’est déjà la fin de ce voyage sur les eaux sombres de Norvège… Nous n’aurons finalement pas vu d’aurores boréales. Il y en a eu, mais derrière les nuages tout du long. La prochaine fois… On aura plus de chance. Nous reviendrons en Norvège. Ça a été une sacrée aventure, oh oui. Un très beau voyage.

QUEL ITINÉRAIRE ? QUEL PRIX ? QUEL BATEAU ?

QUEL TEMPO SUR LE NAVIRE ?

QUELLES EXCURSIONS ?

QU’EST CE QU’ON MANGE ?

NOTRE EQUIPEMENT SUR CE VOYAGE

RENAUD — « Température max. testée -9/-10°C. Ma parka d’hiver sur ce trip. Chaude, fonctionnelle, étrangement légère, elle régule bien la chaleur intérieure. En complément, un pull suédois en laine. Parfait ! »

« Des boots pour la vie sur le bateau et des chaussures de randonnée imperméables pour marcher dans la neige. Des jumelles Bushnell (8×42) que je traîne depuis quelques mois. Gants et bonnets en laine, indispensables. J’utilise aussi des gants tactiles, pratiques pour les appareils photo et smartphones. Mon sac photo, très simple et quelques carnets au fond d’une poche. »

JULIE — « Une parka suédoise très chaude. Impeccable, rien à redire. Un gros sac de voyage Base Camp. Basique, imperméable, bien fonctionnel, cool. »

JULIE — « Des petits trucs au fond de mon sac. Un Kindle et quelques romans d’aventure. Mon mug, my precious. Et mes Doc Martens que je ne quitte plus depuis l’Ecosse ! »

Nous sommes partis sur cette croisière en Norvège en 2011 de façon personnelle. En 2015, le voyage a été réalisé en partenariat avec Hurtigruten. Le choix des contenus de l’article nous reviennent librement.